Election présidentiel de 2016 : La classe politique banalise les enjeux

Election présidentiel de 2016 : La classe politique banalise les enjeux

La prochaine élection présidentielle ne présente pas grand intérêt à la classe politique. Face à l’imminence de cette élection, le calme est plus que plat au sein des formations politiques. Et pour cause !

 La classe politique laisse le terrain aux candidats ordinaires dans la perspective de l’élection présidentielle de 2016. Loin d’être un enjeu au sein des formations politiques, la prochaine élection présidentielle semble n’intéresser que ceux qu’on peut appeler les candidats ordinaires. Plus on s’approche, plus les chefs de partis politiques sont frappés d’un certain mutisme ; bouche B peut-on noter de part et d’autres des multitudes formation politiques qui sombrent dans un désintéressement à la présidentielle de 2016. Sans trop de gêne dans la désignation des candidats devant représenter les partis tels que le Parti du renouveau démocratique, l’alliance Union fait la nation, les Forces cauris pour un Bénin émergent…, les partis politiques ne semblent pas s’intéresser à la succession de Boni Yayi. C’est du moins le constat qui ressort du silence des formations politiques à présenter leur candidat à la population. A moins de six mois de l’élection présidentielle, aucun signe du côté des formations politiques attestant qu’elles sont prêtes pour se lancer dans la course pour succéder à Bon i Yayi, au terme de son deuxième et dernier mandat constitutionnel. Le peuple s’impatiente de connaitre les candidats de l’Union fait la nation, des Forces cauris pour un Bénin émergent, du Parti du renouveau démocratique et autres.

Il faut noter que tout se passe dans un imbroglio total à quelques mois de l’échéance. Le terrain est laissé aux partisans des candidats qui ne sont pas forcément d’un parti politique. Il n’est pas exclu que les partis politiques se fassent prendre dans leur propre piège, si les choses sont laissées en l’état jusqu’aux élections. C’est connu de tous que certains responsables de partis se sont engagés pour combattre toute candidature ne provenant pas de partis politiques, pour, disent-il, s’opposer à la mauvaise gouvernance, préserver les acquis démocratiques, favoriser un débat politique. Mais le temps finit par rattraper ces derniers qui sans doute ont du jeter l’éponge, pour s’aligner derrière des candidats ordinaires. Tout se passe comme s’il n’y a plus de formation politique au Bénin pour présenter un candidat à la taille de l’enjeu. La classe politique banalise l’enjeu de l’élection présidentielle de 2016. S’il est un choix, il n’en demeure pas moins que l’absence de consensus au sein des partis sur le candidat unique conduit à suspens. Il est alors temps d’agir, pour déstresser les militants qui n’attendent que le mot d’ordre, le jeu en vaut la chandelle.

Rostand HOUNWANOU

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