Meeting de protestation à l’Uac : Les trois syndicats décident de la poursuite de la grève ce mardi

Meeting de protestation à l’Uac : Les trois syndicats décident de la poursuite de la grève ce mardi

Les syndicats des étudiants sonnent la grande mobilisation de leur camarade. C’est à travers une assemblée générale, prévue pour demain mardi 02 juin 2015 à l’Uac.

Le mouvement de protestation des étudiants de la Faculté des lettres arts et sciences humaines (Flash) va prendre une autre allure ce mardi. En plus des perturbations que cette entité a connues au cours des semaines écoulées, de sérieuses menaces pèsent à nouveau sur la Flash. Le mardi 02 juin, la communauté estudiantine sera fixée sur la conduite à tenir, du moins sur l’opportunité de la poursuite des mouvements de protestation ou pas. Il faut reconnaitre que les trois syndicats de l’Université d’Abomey-Calavi, à savoir la Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb), l’Union nationale des scolaires et étudiants du Bénin et l’Union nationale des étudiants du Bénin (Uneb) seront en concertation à partir de demain mardi dans l’amphithéâtre A1000 de la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg). L’objectif à en croire les signataires d’un communiqué de circonstance, est de statuer sur la situation actuelle de l’Université d’Abomey-Calavi, à travers une présentation du point du comité de direction, la situation relative à la session unique à la Flash… Il convient de souligner que ce qui fait l’actualité à l’Université d’Abomey-Calavi, c’est le vent d’une session unique à la Flash. Cette information, faut-il le souligner, les étudiants de cette entité l’ont mal accueilli. Ils sont soutenus dans leur protestation par les différents syndicats. Des soulèvements et même des actes de sabotage auraient été enregistrés, avec à a clé des menaces proférées à l’encontre des dirigeants et autres responsables de l’Uac et de la Flash. Ce serait parce que les étudiants n’ont pas encore eu une suite favorable quant à l’organisation d’une session de rattrapage comme cela se faisait dans les années antérieures, qu’ils entendent trouver une autre stratégie de lutte. Faudrait-il rappeler que, rien de bon ne se fait dans la violence, selon une maxime populaire ? Dans tous les cas, les étudiants, cadres de surcroît, sauraient prendre de la hauteur. Par ailleurs, selon une source proche des enseignants de la Flash, les différentes injures et menaces contre la personne du doyen de la Flash sont mal appréciées des enseignants en leur grade respectif. Ce qui les irrite et pourrait desservir les étudiants dans ce processus de plaidoirie. Puisque, selon la même source, c’est le doyen qui a tout le temps imploré la clémence des enseignants pour l’organisation d’une session de rattrapage.

Alexis METON

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