Au sujet de notre article intitulé « Pour son ambition de siéger à l’Assemblée nationale : Simplice Dossou dans le viseur de Yayi » Le démenti du ministre de l’Intérieur

Au sujet de notre article intitulé « Pour son ambition de siéger à l’Assemblée nationale : Simplice Dossou dans le viseur de Yayi »  Le démenti du ministre de l’Intérieur

Le ministre Simplice Dossou Codjo actuellement député de la septième mandature et le président Yayi Boni regardent toujours dans la même direction politique. C’est du moins ce qu’il faut retenir de la réaction du directeur de la communication du ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et des Cultes (Mispc).

 Selon les propos de Franck Kinninvo, directeur de la cellule de communication ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et des Cultes (Mispc) qui a joint au téléphone notre rédaction hier deux fois, les relations entre le président Boni Yayi et son ministre de l’intérieur sont plutôt au beau fixe. A en croire les propos du Directeur Franck Kinnivo, l’élection à la députation du ministre Simplice Dossou n’a jamais été source de discorde entre le ministre et le président Yayi.

En effet c’est le président de la République, le docteur Boni Yayi qui a proposé au ministre Simplice Dossou de se présenter à la candidature à la députation d’avril 2015. C’est donc Boni Yayi qui l’a mis sur la liste des Forces Cauris pour u Bénin Emergent (Fcbe). C’est dans ces conditions que le ministre a été plébiscité comme député. Il faut reconnaître que c’est le président Yayi et ses actions sur le terrain qui ont permis l’élection du ministre. Le thème de campagne n’a jamais été autre chose que le rappel aux populations des actions du gouvernement Boni Yayi dont fait partie le ministre Simplice Dossou. Il est donc inconcevable que le ministre se montre ingrat à son mentor et chef de gouvernement Boni Yayi en lui opposant un choix de position à tenir face à l’obligation d’aller siéger à l’Assemblée nationale ou de demeurer au gouvernement.

Pour le ministre, un fidèle des fidèles de Boni Yayi, le choix se fera de commun accord avec le chef de l’Etat, chef du gouvernement, le docteur Thomas Boni Yayi. Dire autre chose serait le fruit de l’imagination. C’est donc faux que les relations seraient complètement à froid comme nous le renseignait notre source.

Une chose reste certaine, la politique réserve de grandes surprises qui peuvent être en opposition à des positions présentes qui peuvent ne pas être forcément publiques. Les prochains jours nous édifieront quant aux réelles relations qu’entretiennent les deux hommes depuis les dernières tractations pour la constitution du nouveau gouvernement de Boni Yayi. On sait tout au moins que très peu de ministres de l’actuel gouvernement qui ont réussi à se faire élire sur la liste Fcbe veulent encore figurer sur la liste des nouveaux membres du prochain gouvernement Yayi.

 Claude ALOFA

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