Marcel de Souza au sujet de l’élection du bureau de l’Assemblée : « Je ne suis ni traître ni Judas »

Marcel de Souza au sujet de l’élection du bureau de l’Assemblée : « Je ne suis ni traître ni Judas »

Comme nous l’annoncions dans notre parution d’hier, l’honorable Marcel de Souza, Ministre du Développement, a également au cours de cette conférence de presse craché ses quatre vérités sur l’élection du bureau de l’Assemblée nationale. Dénonçant les fausses accusations de trahison contre sa personne il a affirmé haut au fort qu’il a voté fidélité à la mouvance présidentielle. Car il n’est ni traître ni Judas.

Selon ses explications, il a accepté comme d’autres députés de la mouvance de délivrer une procuration pour l’élection du bureau de l’Assemblée nationale surtout que lui-même devait effectuer une mission aux Etats-Unis pour aller négocier la finalisation du 2ème compact du MCA. Après son voyage, c’est le samedi dernier qu’il est rentré de sa mission. Ainsi, le jour de l’élection c’est à une heure du vote qu’on lui a dit que sa procuration a été remise à une élue Fcbe qu’il n’a jamais vue et que lui ministre du Gouvernement et l’un des plus hauts responsables des Fcbe ne voterait pas.

« J’ai senti cela comme une humiliation. Car selon moi, c’est nous les caciques du pouvoir qui devront voter et donner l’exemple et non les ouvriers de la 25ème heure » a dit Marcel de Souza.

Selon ses dires, face à cette situation, il a décidé de s’assumer. Ceci après avoir rassuré le président Boni Yayi qu’il votera dans la fidélité. Ce que selon ses propos il a fait jusqu’à la fin du vote.

Rappelant ses liens d’amitiés vieux de 38 ans et ses liens familiaux avec le président Boni Yayi dont il est le beau-frère, Marcel de Souza a affirmé qu’il n’est ni traître ni Judas comme l’on affirmé certains. Il s’est alors demandé s’il était le seul traître dans la mouvance comment expliquer lors les scores plus larges obtenus par les autres candidats de l’opposition après l’élection de Me Adrien Houngbédji au perchoir.  » Je suis prêt à déposer le tablier si on doit m’humilier. Ceux qui parlent aujourd’hui doivent aller chercher la cause de l’échec ailleurs. » a ajouté Marcel de Souza.

Crépin BOSSOU

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