Implication du premier ministre Abiola dans la résolution de la crise universitaire : Les professeurs de la Flash concèdent des sessions de rattrapage aux étudiants

Implication du premier ministre Abiola dans la résolution de la crise universitaire : Les professeurs de la Flash concèdent des sessions de rattrapage aux étudiants

Le premier ministre Abiola a tenu deux séances de travail avec professeurs et étudiants de la Flash le vendredi 3 juillet 2015. Au finish, les professeurs concèdent aux étudiants la possibilité de rattraper les compositions pour tous les étudiants qui sont présents aux sessions organisées à la fin de chaque semestre.

 Des résultats au-delà des attentes. C’est ce qui peut être retenu de la double rencontre du premier ministre François Abiola avec les professeurs puis les étudiants vendredi 3 juillet. Au total les étudiants de la Flash s’en sortent avec une double délibération pour chaque session des deux semestres. Ils gagnent comme ils le demandaient une session de rattrapage pour les semestres pairs et impairs. La seule différence est que seuls les étudiantes et étudiants ayant régulièrement composé lors des sessions normales c’est-à-dire les premières compositions se verront offerts la possibilité de prendre part à la session de rattrapage. Cette précision restrictive s’applique uniquement aux étudiants absentéistes. Il s’agit de ces étudiants qui choisissent de ne pas participer aux premières compositions (sessions) attendant de découvrir les cours déjà abordés à travers les sujets des compositions régulières afin d’orienter leurs révisions pour les sessions dites « deuxièmes ». Une chose est claire, les professeurs n’entendent plus jamais accorder de telles dispositions.

Pour le porte-parole des professeurs de la Flash, le professeur Julien Gbaguidi, il s’agit de mesures exceptionnelles accordées par les professeurs par magnanimité et pour permettre une sortie de crise.

C’est à Julien Gbaguidi qu’était déjà échu le rôle de présenter la situation qui prévalait à la Faculté des Lettres Arts et Sciences Humaines (Flash) de l’université d’Abomey-Calavi (Uac). Dans ses propos il a reprécisé que le système Licence Master Doctorat (Lmd) ne permet aucunement l’organisation d’une seconde session ou quelque rattrapage des examens. Il a rappelé que les exigences du Lmd devraient être mises en pratique depuis trois ans que le Lmd a été adopté à l’Uac. Mais les supplications des responsables d’étudiants avaient toujours assoupli l’application rigoureuse de ces exigences académiques. Alors, et pour une dernière fois, des rattrapages seront offerts aux étudiants surtout ceux-là qui ont été réguliers dans leur présence aux divers cours et aux compositions déjà organisées à la fin des semestres impairs.

Le professeur Marius Sohoudé pense, quant à lui, que les professeurs ont été très larges dans leur volonté de sauver l’année académique et d’aider les étudiants qui ne sont que leurs frères, enfants et amis.

Le seul espoir du peuple reste que cette crise prenne fin afin de permettre à l’Uac de passer à l’essentiel qui est d’évaluer le travail qui est fait par chacune des composantes de la chaîne universitaire d’Abomey-Calavi.

 Claude ALOFA

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