Situation politique nationale : Abiola et les Fcbe appellent les vrais sages à jouer leur partition

La situation de tension observée causée depuis quelques jours dans tout le pays par un groupe de concitoyens inquiète et préoccupe de plus en plus des béninois. Face à l’indifférence des sages qui sont censés arbitrer le jeu et montrer le vrai chemin afin que le calme revienne ; des responsables de l’alliance des Forces Cauris pour un Bénin émergent avec à sa tête, le Ministre d’Etat, le professeur François Adébayo Abiola sont montés au créneau hier mercredi à l’Infosec pour clamer le jeu. A travers une déclaration lue par le coordonnateur Eugène Azatassou, appuyer par les ministre Barthélémy Kassa et François Adébayo Abiola, ces derniers se sont prononcés pour inviter les uns et les autres au calme, à la raison et surtout à la retenue. Aux de ses derniers, l’incident qui est survenu a été causé par une grande mésentente. C’est la conséquence des altercations verbales qui avaient cours dans le pays depuis un certain temps. Pour ce fait, ils ont appelé chacun à davantage respecter les institutions et à œuvrer pour la sauvegarde de la démocratie. Le ministre d’Etat après avoir lancé un appel à l’endroit des vrais sages de ce pays par rapport au rôle qui doit être les leurs en de pareilles circonstances, a convié également chacun à toujours œuvrer pour la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit. Le Bénin est un exemple de démocratie et il doit garder cette image.

Déclaration du Ministre François Abiola

Dans son intervention, le professeur François Abiola a indiqué que les Forces cauris pour un Bénin émergent sont dans une démarche d’apaisement, une démarche d’explication ; une démarche pour rassurer nos concitoyens ; une démarche pour rassurer aussi bien tous ceux qui sont à Cotonou que ceux qui sont dans les autres départements…. Nous sommes des frères et sœurs. Nous sommes condamnés à vivre ensemble. Mais un pays a besoin de ses anciens et un pays a besoin de sages. Lorsque des situations comme ça se produisent dans un pays, c’est là où nous nous demandons ou nous constatons qu’il y a des sages ou qu’il n’y pas des sages. Ce qui se passe depuis hier, ne nous honore pas et n’honore pas les plus anciens de notre pays. Nous souhaitons que nos sages parce que nous disons souvent que c’est la bouche qui construit et c’est la langue qui détruit. Ce qui nous a amené dans cette situation, c’est la langue, c’est la bavarde, c’est les dérapages. C’est les violences verbales. Lorsque dans un village, ou dans un pays ces dérapages se produisent, nous devons trouver des sages qui doivent dire mon ami, on ne dit pas ça. C’est ça qui a manqué. Ils l’on encouragé que c’est bien, qu’il faut aller comme ça. Nous devons nous ressaisir et surtout que c’est la période d’une campagne électorale ; il ne faudrait pas avoir un cadavre et que après on ne puisse pas se parler. Nous tous, vous tous ; vous devriez être gêné. En tout cas nous, nous le sommes profondément. Parce que ce que notre concitoyen a dit, s’aurait été dans un village sérieux, les sages l’auraient déjà invité pour lui dire ne répète plus jamais ça. On ne dit jamais ça à un frère à plus forte raison, un président de la République et un chef du village. C’est ce qui nous a manqué, et ça traduit quoi ? Ça traduit que nos valeurs sont réellement entrain de foutre le camp. Nous devons être inquiet et nous entendons il y a de cela quelques minutes des gens qui font de commentaires. C’est vrai que c’est la liberté d’expression, on est libre de dire ce qu’on veut. Aller qualifier un chef d’Etat d’individu tout à l’heure. Mes chers amis, on va dire bon, lui il est payé pour dire ça parce qu’il est ministre d’Etat ; on va même dit que s’il ne dit pas ça, on va le virer. On va commenter ça. Nous avons souvent dit qu’il ne faut pas confondre Yayi Boni avec le Bénin. Et la façon de traiter d’un responsable, c’est de cette façon qu’on va nous traiter aussi. Nous, nous sommes venus pour apaiser les cœurs. Et lorsque nous faisons des violences verbales, de grâce que nous ayons des gens dans nos villages pour nous dire de grâce, ne répétez plus ça et non encourager cela. Nous avons entendu des choses hier quand bien même nous sommes encore dans la période électorale et des échéances qui nous attendent. Je laisse chacun commenter cela. Et j’invite certains qui animent la presse à être le  plus proche possible de la réalité car après tout c’est le Bénin qui nous est commun, c’est le Bénin qui nous est cher.

Vive le Bénin

Vive la solidarité

Vive l’entente pour nous tous dans ce pays

Nous sommes des frères et nous sommes des frères

Je vous remercie

Laisser un commentaire

WhatsApp chat
fr_FRFrench
fr_FRFrench